Voulez-vous savoir si l'achat d'une machine à pain est vraiment utile ?
RENTABILITE DE LA MACHINE A PAIN
Nous avons fait des recherches afin de déterminer les différences de prix entre un pain acheté en boulangerie, et un pain fait à la machine pour établir une conclusion. Celle-ci détermine lequel de ces pains est le plus rentable pour une famille, sur plusieurs mois et quelles conséquences cela peut engendrer.
I – RECETTE
1 - Déposez les ingrédients dans un moule.
2 - Programmez la machine en sélectionnant: la recette, le poids, le mode de cuisson de la croûte et éventuellement la minuterie pour que le pain soit prêt.
3 - Votre machine s'occupe du reste: elle mélange, pétrit, fait lever la pâte et cuit votre
pain.
Conseil: le pain sera d'autant plus savoureux si vous le
laissez repose r au moins 30 minutes en dehors de la machine après la cuisson (idéalement une à deux heures).
Vous n'avez plus qu'à déguster votre pain !
Ingrédients:
-180ml d’eau.
-254g de farine.
-1.5 cuillère à café de sel.
-0.5 cuillère à soupe d’huile d’olive.
-0.5 cuillère à soupe de sucre.
-5g de levure de boulanger.
|
Farine (1kilo): 0.99euros. Huile d’olive (50 cl): 3.19euros. Sucre (1kilo): 1.59euros. Levure (5.5g*5): 1.31euros. Sel (125g): 0.63euro. |
II – CALCULS DE PRIX DE REVIENT
-Levure: 1.31/5= 0.26euro pour 5.5g.
-Farine: (254*0.99)/1000= 0.25euro pour 254g.
-Sucre: (2.5*1.59)/1000= 0.004euro pour 2.5g.
-Huile d’olive: (5*3.19)/460= 0.03euro pour 5g.
-Prix de l’électricité, sachant qu’une machine moyenne consomme environ 0,65 KWh, qu’elle marche pendant 2heures et qu’un KW coûte 0,13: 1.13*0.13=0.15 euro.
Prix total d’un pain traditionnel: 0.69 euro
Pour une machine à pain, pouvant faire des pains de 500g à 1kg avec toutes les fonctions requises, il faut en moyenne dépenser 84 euros.
LISTO (MP L4) = 49.99 euros.
En conclusion, pour une machine à pain, pouvant faire des pains de 500g à 1kg avec toutes les fonctions requises, il faut en moyenne dépenser 84 euros.
III – COMPARAISON DES RENTABILITES
|
MACHINE A PAIN |
|
|
|
Nombre de jours |
Nombre de pains |
Prix en euros |
|
0 |
0 |
84 |
|
1 |
1 |
84,69 |
|
7 |
7 |
88,83 |
|
30 |
30 |
104,7 |
|
60 |
60 |
125,4 |
|
90 |
90 |
146,1 |
|
120 |
120 |
166,8 |
|
150 |
150 |
187,5 |
|
180 |
180 |
208,2 |
|
365 |
365 |
335,85 |
|
730 |
730 |
587,7 |
|
760 |
760 |
608,4 |
|
790 |
790 |
629,1 |
|
BOULANGERIE |
|
|
Consommation/jour |
Prix en euros |
|
1 |
0,8 |
|
7 |
5,6 |
|
30 |
24 |
|
60 |
48 |
|
90 |
72 |
|
120 |
96 |
|
150 |
120 |
|
180 |
144 |
|
365 |
292 |
|
730 |
584 |
|
760 |
608 |
|
790 |
632 |
IV – CONCLUSION
C’est seulement après deux ans et deux mois que le pain fabriqué à la machine, devient rentable. Cela est dû au coût de la machine à pain, élevé à 84 euros en moyenne. On doit payer les ingrédients (d’un montant de 0.69 euro, d’après nos calculs), mais également l’électricité qui nous revient à 15 centimes pour deux heures de marche pour une machine à pain. Alors que chez le boulanger, on paye 80 centimes, tout compris.
C’est donc une activité non rentable, vu qu’il faut attendre plus de deux ans pour voir un léger résultat de prix. On peut quand même dire que c’est une activité rentable à long terme…
Si on considère qu’il faut faire son pain tous les jours, que c’est une activité contraignante et qui prend du temps, nous pensons qu’il vaut mieux acheter son pain en boulangerie.
Nous pensons aussi que cela est dû au pouvoir, à l’influence des médias. Effectivement, on voit de plus en plus de pubs télévisées, de panneaux publicitaires et d’offres concernant ce genre de nouveaux produits, censés faciliter la vie quotidienne.
De nos jours, c’est une sorte de « retour aux sources ». Par exemple, pour la machine à pain, confectionner son pain chez nous donne une sensation de savoir ce que l’on mange. Que c’est bien mieux de faire soi-même, que d’acheter en boulangerie.
Or, tout ceci engendre des conséquences, graves à long terme, pour les commerçants boulangers. Oui, les acheteurs de machines qui font désormais eux-mêmes leur pain, ne vont plus en acheter chez le boulanger. Ce qui influe sur le chiffre d’affaires des entreprises, qui sont amenées à disparaître.